Le conseil Canadien du commerce de détail, encouragé par l’engagement pris par le ministre des finances, réfrène son enthousiasme en voyant le peu d’amélioration apporté aux réseaux de cartes de crédit - Retail Council of Canada

Le conseil Canadien du commerce de détail, encouragé par l’engagement pris par le ministre des finances, réfrène son enthousiasme en voyant le peu d’amélioration apporté aux réseaux de cartes de crédit

Le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), au nom des détaillants de partout au Canada, considère encourageant l’engagement pris hier par le ministre des Finances, qui veut revoir le marché des cartes de crédit au pays.

Le CCCD a joué le rôle de défenseur principal dans l’adoption d’une solution réglementaire au problème relatif aux frais de carte de crédit et profite de cette occasion pour attirer l’attention sur les coûts se chiffrant à des milliards de dollars qui sont imposés à tous les Canadiens, y compris les détaillants, par Visa et MasterCard.

Autrement dit, les frais d’interchange des cartes de crédit sont beaucoup trop élevés en raison du duopole de cartes de crédit qui facture aux détaillants canadiens, et ultimement aux consommateurs canadiens, cinq fois ce qui est exigé dans d’autres marchés pour les mêmes services.

Le CCCD a été la force motrice et le plus ardent défenseur de la réglementation du plafond des frais facturés aux marchands pour les cartes de débit et de crédit. Nos membres détaillants, des petits détaillants indépendants aux multinationales de moyenne ou de grande taille, paient des frais qui pénalisent leurs activités et qui, au bout du compte, sont épongés par les consommateurs, sous la forme de prix plus élevés.

« Ces taux d’interchange exorbitants signifient que les consommateurs canadiens déboursent chaque année au moins 4,5 milliards de dollars de plus pour tous les achats à crédit qu’ils le feraient si nos taux étaient comparables à ceux de l’Union européenne, a affirmé Nathalie St-Pierre, Vice-présidente, Québec du Conseil canadien du commerce de détail. Avec le taux actuel moyen de 1,50 %, au cours des quatre années restantes à l’accord volontaire, les Canadiens verseront au moins 18 milliards de dollars de plus qu’ils ne le devraient. »

Pour ce qui est du rapport des réseaux portant sur leur degré de conformité à l’« accord volontaire » (MasterCard 1,5187 %, Visa 1,5183 %), le CCCD ne croit pas que la différence de quelques points de base du plafond actuel des réseaux de 1,50 % est particulièrement importante. « Personne n’est récompensé pour aussi peu, a expliqué Nathalie St-Pierre. Le véritable enjeu est l’absence de concurrence et de réglementation, ce qui a permis aux réseaux de cartes de crédit d’imposer des frais trop élevés aux détaillants canadiens, et ce, cinq fois ce qu’ils devraient payer », a conclu Mme St-Pierre.

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À propos du Conseil canadien du commerce de détail

Le commerce de détail est le plus important employeur au Canada; plus de deux millions de Canadiens travaillent dans notre industrie. En 2015, l’industrie a généré des salaires évalués à plus de 59 milliards de dollars, et les ventes du secteur ont atteint 340 milliards de dollars (sans compter les ventes de véhicules et de carburant). Les membres du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) représentent plus des deux tiers des ventes au détail réalisées au Canada. Le CCCD est un organisme sans but lucratif financé par l’industrie et représente des détaillants de petite, moyenne et grande taille dans l’ensemble des communautés d’un bout à l’autre du pays. Reconnu comme étant la voix des détaillants au Canada, le CCCD représente plus de 45 000 commerces de tous types, notamment des grands magasins, des épiceries, des magasins spécialisés, des magasins à rabais, des magasins indépendants et des marchands en ligne.

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Philippe Dion

Conseiller, Communications

Conseil canadien du commerce de détail

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