Un plan de transition a été préparé par le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE), une organisation qui profite de l’expertise de producteurs, de transformateurs, de détaillants, de restaurants, d’universitaires et de spécialistes du bien-être animal afin d’établir des normes en matière de bien-être animal fondées sur des connaissances scientifiques. En vertu de ce plan, l’industrie canadienne des œufs délaisse déjà les logements traditionnels, préférant se tourner vers des modèles de remplacement qui assurent le bien-être des poules. Ces modèles comprennent les logements aménagés, l’élevage au sol et l’élevage en libre parcours.

De 2016 à 2022, la proportion de poules pondeuses vivant dans des logements aménagés a quadruplé (pour atteindre 33 %), et le nombre de poules profitant de systèmes d’élevage au sol et d’élevage en libre parcours ainsi que d’une nourriture biologique a doublé (pour atteindre 20 %). Ainsi, 2022 a été la toute première année où moins de la moitié des poules pondeuses au Canada ont été élevées dans des logements traditionnels. Fait digne de mention, cette proportion était de 82 % en 2016. Et les projections pour les années à venir indiquent que cette tendance ne s’essoufflera pas.

Le plan actuel consiste à réaliser de réels progrès dans l’amélioration des logements des poules, tout en veillant à ce que les familles canadiennes continuent à avoir accès aux aliments dont elles ont besoin.