Élections générales ontariennes de 2025

Le 27 février 2025 est jour de vote en Ontario !

L’industrie du détail est le plus important employeur du secteur privé au Ontario.

Découvrez pourquoi, en Ontario, #NosDétaillants sont importants.

10,3 %

de la main-d’œuvre travaille dans le secteur du détail. Cela représente 841 500 Ontariens (2024 – source)

Plus de 53 000

commerces en Ontario (T1 2024 – source)

Plus de 43 700

commerces de détail emploient moins de 20 employés
(2024 – source)

35,5 G$

versés en rémunération annuelle totale à des travailleurs du secteur du détail en Ontario (2023)

29,59 $ l’heure

Rémunération horaire moyenne dans le secteur du détail en Ontario (2023 – source)

299,1 G$

de ventes au détail annuelles totales en Ontario
(déc. 2023-nov. 2024 – source)

Source : Statistique Canada

Importance du secteur du détail en Ontario

L’industrie du détail réunit le plus grand nombre d’employeurs du secteur privé en Ontario. Elle joue donc un rôle essentiel dans l’économie de la province. Nos détaillants s’appliquent à offrir aux consommateurs les produits dont ils ont besoin à des prix compétitifs. Au cours des dernières années, les défis ont été nombreux en raison des perturbations sans précédent qu’ont subies les chaînes d’approvisionnement et de l’inflation. Aujourd’hui, alors que l’incertitude plane sur les relations canado-américaines, notre secteur est plus important que jamais, car c’est lui qui permet aux Canadiens d’obtenir les biens dont ils ont besoin à des prix abordables.

Au cours de cette élection, les détaillants prêteront une attention particulière aux politiques que les partis politiques annonceront afin de placer le Canada dans une position qui lui permette de minimiser les dommages causés par les tarifs douaniers américains et les changements à la relation commerciale avec les États-Unis.

Nous croyons que le gouvernement a un rôle à jouer pour aider les détaillants et nos partenaires de la chaîne d’approvisionnement touchés par les tarifs douaniers, notamment en réunissant les conditions nécessaires pour favoriser l’adaptation des chaînes d’approvisionnement et ainsi minimiser les répercussions sur les consommateurs canadiens.

Les détaillants de partout au Canada modernisent sans cesse leurs activités et leur offre de produits pour répondre aux demandes en constante évolution de leurs clients. Nous avons hâte de voir comment les partis politiques prévoient soutenir les détaillants alors que les pressions commerciales ne cessent d’augmenter.

Positions des partis

Les détaillants peuvent en apprendre davantage sur les enjeux électoraux qui touchent leurs entreprises en cliquant sur les liens des différents partis :

Enjeux importants pour les détaillants ontariens

Mettre en place un groupe de travail
« Fait au Canada »

Les détaillants veulent collaborer avec le gouvernement de l’Ontario, les fabricants et les partenaires de la chaîne d’approvisionnement pour répondre aux besoins des Canadiens, de manière à rapatrier le plus possible les diverses composantes de la chaîne d’approvisionnement.

Le secteur du détail est l’un des éléments d’un système économique complexe. Les détaillants aimeraient travailler avec le gouvernement pour développer la production locale là où cela est logique de le faire, et ce, afin de protéger l’économie canadienne contre la menace des tarifs douaniers américains.

À cette fin, nous encourageons les partis à appuyer la mise sur pied d’un groupe de travail conjoint « Fait au Canada » réunissant le gouvernement de l’Ontario, le secteur manufacturier, les fournisseurs internationaux et les détaillants afin de réfléchir à des solutions et à des mesures incitatives susceptibles de stimuler la fabrication locale et d’accélérer cette transition sans perturber les chaînes d’approvisionnement. Nous croyons que cet effort de collaboration pourrait renforcer le marché intérieur et rendre l’économie plus résiliente. De plus, un tel groupe de travail pourrait améliorer les efforts que font déjà les détaillants travaillant avec les petites et moyennes entreprises pour les faire croître, notamment en faisant passer ces entreprises de la fourniture de produits à une ou deux collectivités à des ventes plus larges sur le marché.

Recommandation

Constituer un groupe de travail « Fait au Canada » réunissant le gouvernement, les détaillants et les manufacturiers pour augmenter la production locale et accélérer le rapatriement d’éléments clés de la chaîne d’approvisionnement, sans perturber la circulation globale des marchandises.


Two individuals shaking hands, symbolizing collaboration between retailers, policymakers, and manufactures to enhance sustainability efforts and reduce the impact of tariffs on Ontario's retail sector.

Programmes d’intendance en Ontario

Les programmes d’intendance ontariens sont en pleine transition vers un nouveau modèle de mise en œuvre – un vaste changement qui devrait être terminé d’ici janvier 2026. Plutôt que de recourir au modèle éprouvé adopté par presque toutes les autres provinces, l’Ontario a décidé de faire l’expérience d’un modèle de responsabilité individuelle du producteur (RIP) qui est unique en son genre dans le cadre de cette transition. Cette politique expérimentale a toutefois fait du système de recyclage de l’Ontario, autrefois le plus rentable par dollar, le moins efficace au Canada.

En 2018, les entreprises ont payé 287,6 M$ pour tous les programmes de recyclage de la province en vertu de la Loi transitoire de 2016 sur le réacheminement des déchets (LTRD). Le CCCD estime qu’après la transition de tous les règlements d’intendance en vertu de la Loi de 2016 sur la récupération des ressources et l’économie circulaire (LRREC), les entreprises paieront plus de 1 G$ par année pour les programmes de développement durable. Cette situation est d’autant plus préoccupante que le tonnage total de matières recyclées a diminué depuis la mise en œuvre de la LRREC. L’ensemble des programmes a permis le recyclage de 980 461 tonnes de matières en 2018, comparativement à 908 445 tonnes en 2021.

Les détaillants sont favorables à l’augmentation des efforts de recyclage, mais le modèle actuel mis de l’avant par l’Ontario entraîne des coûts plus élevés sans améliorer les résultats de recyclage. Le CCCD estime qu’en raison de l’augmentation des frais liés au programme de boîtes bleues, de 2 % à 15 % du prix de détail d’un produit représente maintenant les coûts de recyclage. Ainsi, selon ces calculs, les coûts de recyclage représentent 13 % du prix de détail d’une bouteille d’eau. Cette inflation des prix s’étend à tous les produits, y compris à la sauce pour les pâtes, au lait, aux lingettes pour bébés, au papier hygiénique et aux appareils électroniques. Les frais environnementaux pour les téléviseurs sont ainsi supérieurs à 15 $.

La question de l’abordabilité est une grande préoccupation dans le cadre de cette élection, compte tenu de la hausse importante du prix des biens de consommation courante et de l’incertitude persistante entourant les relations commerciales canado-américaines.  L’Ontario peut agir sur la réduction des inefficacités bureaucratiques, lesquelles gonflent les coûts du recyclage sans améliorer les retombées des programmes.

En s’éloignant du cadre expérimental de RIP et en adoptant le modèle éprouvé fondé sur un plan de programme qui est utilisé au Québec, en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, au Manitoba et en Saskatchewan, l’industrie pourrait éliminer les processus administratifs inefficaces et concentrer ses investissements de manière à augmenter réellement les taux de recyclage.

Recommandation

Le CCCD demande aux partis politiques d’adopter les meilleures pratiques de presque toutes les autres provinces canadiennes en mettant en œuvre un modèle fondé sur un plan de programme pour le recyclage.


Réforme du secteur de l’alcool en Ontario

L’Ontario a élargi le marché de l’alcool pour permettre aux dépanneurs et aux détaillants en alimentation de vendre de la bière, du vin, du cidre et des boissons prêtes à boire.

Malheureusement, l’empressement de la province à accroître les ventes d’alcool fait en sorte que d’importants défis demeurent dans le système de vente au détail de l’alcool, ce qui rend difficile pour les détaillants en alimentation d’y prendre réellement part.

D’ici 2026, toutes les épiceries devront reprendre les contenants d’alcool vides. Contrairement à ce qui se passe dans les provinces où les systèmes de retour chez le détaillant sont mieux établis, les infrastructures des épiceries en Ontario ne sont pas conçues pour gérer efficacement le retour des contenants de boissons alcoolisées. Cette obligation risque donc d’exercer une pression importante sur les détaillants en alimentation et d’entraîner le retrait de nombreuses épiceries du marché de l’alcool.

De plus, si la LCBO et The Beer Store peuvent négocier des ventes avec leurs fournisseurs, les détaillants en alimentation n’ont pas cette possibilité, ce qui les place dans une situation de désavantage perpétuel sur les prix.

Si on ajoute à cela les restrictions sur la flexibilité en matière de fixation des prix, l’incapacité à différencier les offres de produits des concurrents et l’interdiction de vendre de l’alcool de marque maison, de nombreux épiciers se demandent si la vente d’alcool est viable.

Les efforts de modernisation du secteur de la vente d’alcool en Ontario doivent corriger de toute urgence ces problèmes avant l’entrée en vigueur des exigences de recyclage de 2026, sinon la province risque de perdre de nombreux détaillants en alimentation qui vendent actuellement de l’alcool.

Recommandation

Le CCCD demande aux partis politiques de réformer le système de vente d’alcool pour s’attaquer aux principaux problèmes liés au recyclage, aux ventes aux fournisseurs, à la disponibilité des marques maison, au coût des produits et à la différenciation des produits.


Impliquez-vous

Utilisez les outils suivants pour communiquer avec vos candidats locaux et faire entendre votre voix.

1. Trouvez vos candidats

Utilisez l’outil d’Élections Ontario pour trouver les candidats dans votre circonscription et leurs coordonnées.

Renseignez-vous sur vos candidats locaux en visitant le site Web de leur parti :

2. Imprimez une affiche

Montrez votre fierté pour le secteur du détail en publiant une photo de votre personnel portant une affiche #NOSDÉTAILLANTS ou une photo de votre magasin.

Imprimer une affiche #NOSDÉTAILLANTS

3. Rappelez aux candidats que #NOSDÉTAILLANTS sont importants !

Utilisez ces liens pour envoyer aux partis des messages ou des photos de votre personnel.

Contributions aux partis politiques – ce que vous devez savoir

Contributing to a campaign can be an effective way to Contribuer à une campagne peut être un moyen efficace d’établir des relations avec les candidats de votre circonscription.

Assurez-vous de bien comprendre les règles avant d’appuyer un parti politique provincial et sa plateforme électorale. Voici un bref résumé de ce qu’il faut savoir.

Qui peut faire une contribution ?

Les contributions aux partis politiques, aux associations de circonscription, aux candidats, aux candidats à la direction et aux candidats à l’investiture ne peuvent être versées que par des personnes résidant ordinairement en Ontario au moyen de leurs propres fonds.

Les contributions destinées aux tiers peuvent être faites par :

  • des personnes qui résident ordinairement en Ontario et qui utilisent leurs propres fonds ;
  • des personnes morales qui exercent des activités en Ontario et qui ne sont pas des organismes de bienfaisance enregistrés ;
  • des syndicats.

Les contributions anonymes ne sont pas autorisées.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les guides suivants.

Quel est le plafond des cotisations ?

Au cours de l’année civile 2025, une personne peut verser jusqu’à concurrence de 3 400 $ à chaque parti politique enregistré.

Comment peut-on faire une contribution ?

Les contributions peuvent être faites sur le site Web officiel de chacun des partis.

Qui peut recevoir une contribution ?

Les partis politiques, les associations de circonscription, les candidats, les candidats à la direction et les candidats à l’investiture.

Quelles sont les restrictions ?

Pour en savoir plus sur les limites des contributions, veuillez consulter la page d’Élections Ontario consacrée au financement politique.Information d’Élections Ontario

Nous contacter

Pour toute question, veuillez communiquer avec Sebastian Prins, Directeur, Relations gouvernementales (Ontario), à Sprins@retailcouncil.org ou au 416 467-3759.